Née durant l'hiver, les cris et le froid étaient la seule chose qui les avait entourés lors de cet évènement. La sage-femme qui la mise au monde fut effrayé en les voyant. Elle partie d'ailleurs à la fin de cet accouchement qu'elle qualifie de démoniaque. Cette femme ignorait seulement les origines de l'enfant. Ezekiel un père elfique et Junia une mère humaine.


Junia, fascinée par les yeux de sa fille, porte le nom de cette pierre précieuse qui avait la même couleur que ses yeux.


Ruby.


En voyant la réaction de la bonne femme et des rumeurs qu'elle faisait circuler sur eux les parents décidèrent de garder leurs filles à l'abri des regards, à l'abri de ce monde de brute, qui juge ainsi. Ils ne voulaient pas qu'elle soit jugée, exclus de la société. Peu commun pour une fille les seules personnes que Ruby côtoya alors jusqu'à ses 10 ans fut : sa mère, son père et quelques cousins qui la dévisagée à chaque rencontre. Elle ne fréquentait alors pas les autres enfants et ses parents lui interdisent de sortir en sachant très bien ce qui l'attendait à l'extérieur.


Malgré leurs interdictions il arrivé à la jeune de fille sortait au moins deux fois par semaine en passant par la fenêtre de sa chambre afin de voir le monde extérieur. Elle pris tout de même en compte les avertissements de ses parents et reste toujours caché dans les ruelles. Elle rester tapis dans l'obscurité à observer les autres enfants.

Jusqu'au jour ou elle compris qu'ils étaient comme elle. Que ses parents lui mentait. Ses enfants, qu'elle regardait jouer, étaient gentils. Ou du moins il lui sembler. Après 1 an à les observer, elle décida enfin d'aller les voir. Afin de se faire des amis autres que ses cousins. Ce jour-là, elle avait décidé de remonter ses cheveux roux en une queue-de-cheval haute dévoilant alors ses oreilles plus longue que celle de sa mère, mais moins pointu que celle de son père.

Les enfants la regard-ère d'abord d'un mauvais œil. Elle se dit qu'elle avait fait une erreur. Mais ce sentiment fut de courte durée, car il recommençait à jouer en l'incluant. Elle rigola, s'amusa, et devient même amis avec eux.

Elle sortait de plus en plus, les enfants lui disant que sa nature ne les dérangeait pas. Elle les crut.


Alors qu'elle était âgée de 12 ans maintenant, ils l'inviter à sortir un soir. Elle hésitait. Sortir une journée était une chose déjà assez risquée, la nuit, c'était du suicide si ses parents s'en rendaient compte. Elle prit donc le risque pour les rejoindre. Elle se répétait "il y a plus de filles que de garçons, je ne risque rien !". Et c'est sur cette pensée qu'elle franchie à nouveau le cadran de sa fenêtre.


Les autres enfants l'attendaient à deux rues de chez elle. En la voyant, ils se regarder tous avec complicité avant de lui tendre un bandeaux. " Tu dois le mettre sur tes yeux, ce soir, tu rentres officiellement dans notre groupe". C'était la fille la plus âgée du groupe qui parla. Elle hésita un moment, mais le groupe l'encouragea à le faire.

Elle cède à la pression elle mis finalement le bandeau sur ses yeux. Ils marchèrent longtemps. Jusque dans la campagne. Enfin, c'est ce qu'elle pensait, car l'odeur de la ville avait disparu laissent place aux odeurs d'herbe, aux chants des criquets et ... Une odeur de feu ? Elle voulut retirer le tissu présent sur ses yeux, mais deux jeunes lui tinrent immédiatement les mains pour l'en empêcher.

"Mais qu'est-ce que vous faites!?"

Ils rigolèrent. Mais pas comme on rigole à une blague, plus un rire mesquin, diabolique.

Ruby commença à stresser. À devenir angoissé, elle essaya de faire demi-tour, mais impossible, les enfants la retenait avec force. À devenir angoissé, elle essaya de faire demi-tour, mais impossible, les enfants la retenait avec force. Elle sentait sa chaleur lécher sa peau. On lui retira finalement le tissu de ses yeux, sans pour autant la lâcher.

"Les monstres comme toi, on les brûle !"

Tous les enfants rigolaient à nouveaux. Elle pleurait, ils rigolaient. Ils la rapprochaient petit à petit du feu malgré le fait qu'elle les suppliait d'arrêter.


Dans un dernier élan de force, elle frappa un de ses geôliers qui la retenait. Il la lâcha pestant à cause du coup qu'elle lui avait donné. Mais c'était trop tard. Elle tomba en même temps que l'autre enfant à côtés du feu. Elle entendit juste des cris et en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire tout les enfants était partit en récupèrent le garçon qui était tombé à ses côtés. Elle n'eut pas le temps de se dégager du feu que celui-ci lui lécha les côtes. Le temps qu'elle lui échappe, il était trop tard. Ce dernier avait déjà bien entamé sa cher et lui provoqua une douleur sans nom. Par réflexe, elle posa ses mains dessus. Mais à la place de lui faire plus de mal, cela la soulagea. Ses mains étaient froides. Gelées était un terme plus approprié.


Elle rentra chez elle au petit matin. Elle savait que ses parents seraient en colère contre elle. Mais le mal était fait, elle ne pouvait revenir en arrière maintenant. En arrivant elle n'eut pas le temps d'ouvrir la porte que celle-ci s'ouvrit à son père paniqué. Il l'a surpassé, mais rien d'étonnant. Quand elle le regarda dans les yeux, son expression changea en moins d'une minute. En arrivant elle n'eut pas le temps d'ouvrir la porte que celle-ci s'ouvrit à son père paniqué. La jeune fille pleurée encore en tenant son habit inexistant sur le côté droit.

Après avoir été soignée par son père et rhabiller avec l'aide de sa mère, Ruby raconta ce qui c'était passé. En commencent par sa première sortie d'il y a deux ans puis, la rencontre avec les enfants pour finir par la nuit qu'elle venait de vivre.

Elle fut d'abord sévèrement réprimandée avant que ses parents n'abordent la partie de l'histoire ou elle avait été brûlé. Ils avaient alors compris qu'elle avait un don ès la naissance pour la magie. Oui de la magie. Car ses mains étaient devenues gelées. La magie élémentaire avait dit son père. Elle n'y avait pas cru. Mais plus tard alors que sa blessure lui lançait à nouveau, elle reposa à nouveaux ses mains dessus et le froid se fit sentir.


C'était donc vraie...

Ses parents en découvrant cela l'envoyèrent alors à l'école de magie de Port-Noble.

La veille de son départ, tout était prés. Ses parents partiraient avec elle. L'inscription était déjà faite. Ses parents partiraient avec elle. Mais depuis cette nuit, il ne la regarder plus comme avant. Il y avait une étincelle de nostalgie dans leurs regards. Elle se demander toujours pourquoi, mais à chaque fois, ils lui répondaient que "tout allez bien".


Elle était enfin arrivée à Port-Noble. Devant l'école qui lui fessais fasse elle eux un moment d'hésitation. Et si ca recommençait ? Et si on voulait lui faire à nouveau du mal ? Impossible, elle s'était promis de ne plus faire confiance et surtout de ne plus montrer ses oreilles. Le problème était ses yeux... Elle ne pourrait pas les cacher, mais avait déjà trouver une histoire à raconter.

Ses parents l'accompagnèrent jusqu'aux portes de sa nouvelle vie, de sa nouvelle école. Elle ne les reverrait pas de si tôt. Elle le savait.

Avant de partir son père la pris une dernière fois dans ses bras. Elle angoisser encore. Et il dut le sentir.

"Qui à t'il mon enfant?"

Elle s'écarta et le regarda dans les yeux. Ses yeux oranges qui l'ont toujours fascinée.

"Mes yeux... On va me repousser pour mes yeux encore..."

Il la regarda avec tout l'amour qu'un père puisse apporter à sa fille.

"Ils ne remarqueront rien ma douce enfant... Tu nous demandes depuis des semaines pourquoi ta mère et moi te regardons comme ça. Je vais enfin te le dire ma douce enfant. La première chose qui m'a choquer quand tu es revenu ce matin la, ce n'est pas ta blessure, mais tes yeux. Tes yeux d'un rouge si étincelant comme le Rubis, rouge comme le sang, ils étaient devenus bleus comme le Saphir, bleu comme un ciel sans nuages."

Quelques gouttes d'eau perlée les yeux de la jeune fille. Ses yeux qu'elle avait longtemps maudits tant, ceux qu'elle avait souvent regretter d'avoir, car elle la rendait différente des autres. Elle les avait perdus. Alors qu'elle encaisser la nouvelle son père l'embrassa sur le haut du front et commença à s'éloigner.

"Fait bien attention à toi ma belle enfant, n'oublie jamais ce qu'il t'est arrivé et protège toi le plus possible".

Sur ces derniers mots, l'homme aux cheveux blancs partit et Ruby était belle est bien seule désormais.


Elle en était alors à sa huitième année de cour. Elle vivait au pensionnat de l'école entouré d'autres personnes. Tous des inconnus qu'elle ne souhaitait pas connaître. Pourquoi faire à nouveaux confiance si c'est pour être trahi à nouveau ? Non rien de cela ne la tenter. Seule, elle était mieux. Pas besoin de ce méfié de ses amis comme ça.